Sonya Rapoport
Les notions de trans-culture, de trans-sexualité et de trans-génétique définissent l’idéologie de la transmutation prônée par Sonya Rapoport dans ses œuvres depuis les années 70, époque à laquelle elle avait collaboré avec une équipe de chercheurs en énergie nucléaire au Lawrence Berkeley Laboratory. Son rôle consistait alors à décoder et à illustrer les réactions chimiques de la désintégration radioactive et la régénération des substances. Vingt-cinq ans plus tard, toute son œuvre est traversée par le code de la transformation, dans l’anticipation de ses conséquences éthiques et morales. Ses installations interactives et multidisciplinaires et ses projets Web ont été présentés au Brésil ; à Ars Electronica en Autriche ; à DOCUMENTA, à Kassel en Allemagne ; au Kuopio Museum, en Finlande. Sonya Rapoport siège au comité consultatif du Berkeley Art Museum à l’Université de la Californie et au conseil des gouverneurs de LEONARDO/ISAST. Elle commente des conférences, des expositions et des ouvrages dans les revues de la MIT Press.